mercredi 28 janvier 2015

Dany, le champion du monde de Roald Dalh





Résumé :

Danny vit seul avec son père dans une vieille roulotte de gitan en pleine campagne, avec un petit garage pour réparer les voitures et une pompe à essence. L'homme et l'enfant sont liés par une grande tendresse, par une commune passion pour la mécanique, par les jeux partagés, et bientôt par leur complicité dans le braconnage des faisans.

Biographie :

Né en 1916 au pays de Galles, Roald Dahl a passé son enfance en Angleterre. Il arrête vite ses études pour voyager et travaille en Afrique pour la compagnie Shell, avant de s'engager dans la Royal Air Force en 1939. Blessé puis rapatrié en Angleterre, Dahl est ensuite attaché d'ambassade aux États-Unis. Dès 1942, il écrit nouvelles et romans pour adultes et se lance dans la littérature de jeunesse en 1961, d'abord pour ses propres enfants. Il enchaîne alors les succès, illustrés par Quentin Blake : James et la grosse pêche, Charlie et la chocolaterie, Mathilda... Dahl voulait éveiller la curiosité, l'imagination et l'amour des livres chez ses jeunes lecteurs ; son œuvre est aujourd'hui mondialement reconnue et trouve sans cesse de nouveaux publics. Roald Dahl est mort en 1990.


Mon avis :

Livre lu dans le cadre du challenge auteur, une très joli découverte d'un petit livre jeunesse, que j'avais acheté il y a plus de 25 ans pour mes garçons, qui je m'en souviens avaient adoré.

Et oui, comment ne pas s'associer par la lecture à ce petit garçon débrouillard, plein de ressources et surtout plein d'amour pour son père. Surtout quand son père l'initie à un grand secret : le braconnage des faisans. Et de plus, lorsque ceux-ci mettent dans un grand embarras, un voisin des plus récalcitrant et siiiii désagréable.

L'écriture et le style de Roald Dalh sont vraiment très agréables, avec un vocabulaire déjà bien établi pour des enfants d'une dizaine d'années.

Je le recommanderai volontiers, même à des adultes, la preuve j'y ai pris un grand plaisir.




vendredi 23 janvier 2015

Les cerfs volants de Kaboul de Khaled Hosseini



Résumé :

Kaboul, dans les années 70. Bien que frères de lait et élevés au sein de la même propriété, Amir et Hassan ont grandi dans des mondes différents : le premier est le fils d’un riche commerçant, membre de l’élite pachtoune du pays, le second est fils de leur serviteur, issu de la minorité ethnique des Hazaras, méprisée de tous. Inséparables, liés par une même passion pour les cerfs-volants, les deux enfants se vouent une amitié indéfectible. Mais l’été de ses treize ans, alors qu’il désespère de gagner l’affection d’un père qu’il vénère et redoute à la fois, Amir commet la pire des trahisons : lors du combat de cerfs-volants organisé comme chaque hiver dans leur quartier, Amir abandonne Hassan à un sort tragique. Lorsque les Soviétiques envahissent le pays et qu’il fuit en Californie avec son père, Amir pense qu’une nouvelle vie s’ouvre à lui. Mais le souvenir d’Hassan le poursuit partout. Été 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux États-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. Il existe un moyen de te racheter, lui annonce la voix au bout du fil. Mais ce moyen passe par une plongée au cœur de l’Afghanistan des talibans… et de son propre passé. 



Mon avis :



J'avais déjà vu le film il y a quelques années, je connaissais donc l'histoire. Mais comme souvent après un film, j'aime bien découvrir à travers la lecture et le narrateur (en l’occurrence : Amir) les émotions, les dilemmes, les joies, les peines et les jalousies des personnages

J'ai beaucoup aimé ce roman, qui nous parle de l’Afghanistan à travers sa culture et son histoire : la plume de l'écrivain nous transporte dans le Kaboul d'autrefois où les senteurs et les couleurs ressortent jusqu'à nous envelopper d'émotions. L'émotion est d'autant plus forte, lorsqu'Amir découvre ce qu'est devenu son pays, après ses années d'exil.

L'écriture de Khaled Hosseini est très agréable à lire et nous transporte en des lieux où les images se forment d'elle-même.

Un coup de cœur.


dimanche 11 janvier 2015

McQueen - tome 1 - Les trois petits singes de Emilio Van der Zuiden








Un grand merci à Babélio et aux Editions Paquet, de m'avoir permis de participer à cette masse critique. J'ai lu la Bd d'une traite et avec intérêt.

A la fin des années 60, McQueen, détective privé, ancien policier qui a démissionné suite à une malheureuse affaire, est chargé par un ancien colonel de la guerre d'Indochine de retrouver sa nièce qui a disparu avec son secrétaire particulier. Ceux-ci lui auraient dérobé une ancienne statuette représentant trois petits singes d'une grande valeur. C'est le début d'une enquête, où McQueen s'adjoint les services de son ami et indic Pépé Frigasol.

Pour moi découverte de l'auteur Emilio Van der Zuider. L'artiste belge dessine et scénarise un polar à l'ancienne, mettant en scène un privé (ancien flic) traumatisé par une ancienne affaire. L'histoire démarre chez sa psy, qui lui fait raconter son affaire en cours.
Ce qui m'a frappé dans ce premier tome c'est le côté fantasmagorique des images : des encadrements noirs, des vignettes noires pour notre héros et blanches pour les autres protagonistes. Les couleurs sont vives et tranchantes sur fond sombre. Et cela donne une ambiance bien particulière à la lecture de la BD. Je me suis laissée entraîner dans l'histoire sans difficulté, un polar/thriller classique, une intrigue intéressante, et un héros sympathique mais torturé par son affaire précédente. Tout cela s'entremêle dans son esprit que l'on sent très fragile et perturbé. Au final, j'ai beaucoup aimé, et l'histoire et le dessin, et j'attends avec impatience d'en connaître la suite.