mercredi 30 avril 2014

Hex Hall (trilogie) de Rachel Hawkins


Résumé :

Tome 1 : L'académie des sorcières




Sophie Mercer, lycéenne et sorcière, use des pouvoirs sans discernement. Sur ordre d'un puissant magicien, qui n'est autre que son père, elle est envoyée à Hex Hall établissement ultra sélect pour élèves très spéciaux. Spectres, loups-garous et vampires s'y côtoient. Sophie qui est tout sauf discrète, se fait des tas d'ennemis et quelques amis. Parmi ceux qu'elle juge digne d'intérêt, il y a un séduisant jeune sorcier. Mais l'heure n'est pas à la romance : un prédateur se met à attaquer les élèves. Et, Sophie, fille de l'un des enchanteurs les plus puissants au monde, et directeur de Hex Hall, est une cible idéale...

Tome 2 – Le maléfice



Bien plus puissante qu’une simple sorcière, Sophie a appris qu’elle est en réalité un démon, comme son père et sa grand-mère. Pour supprimer ce
maléfice, elle décide de subir le Rituel. Son père essaie de l’en dissuader et la persuade de passer l’été à Londres, à Thorne Abbey, magnifique résidence d’où il dirige le Conseil. Sophie y rencontre d’autres adolescents mi-humains mi-démons, comme elle. La présence d’Archer, détenu au Conseil, complique la situation : même s’il l’a trahie, elle l’aime toujours. Lorsqu’il la sauve de la menace de L’Occhio di Dio, la secte qui poursuit les siens depuis des siècles, Sophie est déchirée entre la loyauté envers son père et le Conseil et son amour pour Archer, leur ennemi absolu…

Tome 3 – Le sacrifice




Sophie est bel et bien un démon de la pire espèce. Bien que très peinée, elle commence à prendre goût à son statut maléfique quand le Conseil décide de lui retirer ses pouvoirs. La voici à la merci de ses pires ennemies, les Brannick. Cependant, ces dernières se montrent assez aimables, lui faisant même une révélation stupéfiante : Elle seule peut faire face à la guerre qui se profile. Mais comment combattre sans pouvoirs ? Il n'y a plus qu'à retourner là où tout a commencé. S'il y a un endroit où il reste un peu de magie noire, ce ne peut être que Hex Hal

Mon avis :

Hex Hall est une lecture jeunesse bien sympathique qui nous fait évoluer parmi sorcières, métamorphes et autres vampires adolescents qui peuplent un étrange lycée destiné à leur enseigner à mieux maîtriser leurs pouvoirs.

Ce qui fait vraiment le charme de ce livre, ce n'est pas son originalité mais plutôt le mystère qui plane du début à la fin sur l'histoire. Comme Sophie, on s'interroge sur ses origines, sur la force de ses pouvoirs, sur les mystérieuses attaques qui ciblent les sorcières et je dois dire que la seconde partie se lit avec beaucoup de plaisir et de facilité et nous tient en haleine jusqu'au bout.

Et en plus l'héroïne est pleine d'humour, de vivacité, de générosité. Elle n'a pas la grosse tête et cherche à bien faire dans le meilleur des mondes...
On pourrait dire que c'est un Harry Potter en jupon, certains thèmes : les fantômes, le gardien, la directrice, la forêt, etc.... ramènent un peu au domaine de Harry...

Les personnages sont très manichéens, les bons, les méchants et les autres, mais en général le tout passe bien..

Lecture commune sympa et distrayante. On est sur la vague Harry Potter à mon sens...



L'arbre aux haricots de Barbara Kingsolver




Résumé :

Taylor Greer n'a pas l'intention de finir ses jours dans le Kentucky, où les filles commencent à faire des bébés avant d'apprendre leurs tables de multiplication. Le jour où elle quitte le comté de Pittman au volant de sa vieille coccinelle Volkswagen, elle est bien décidée à rouler vers l'Ouest jusqu'à ce que sa voiture rende l'âme. C'est compter sans le désert de l'Oklahoma où, sur le parking d'un bar miteux, elle hérite d'un mystérieux balluchon : une petite Indienne. On est à Tucson dans l'Arizona ; Taylor a les yeux grands ouverts, de l'énergie à revendre et une bonne dose d'humour. Dans un garage un peu spécial, elle va rencontrer à la fois la générosité et l’inacceptable, et trouver l'espoir de garder celle qui est devenue son enfant, la petite Turtle.
L’arbre aux Haricots est une histoire de rire et de peine, un magnifique début pour une nouvelle romancière contemporaine. La suite des aventures de Turtle et de sa mère a été publiée sous le titre : Les Cochons au paradis (Rivages).


Mon avis :


Livre lu dans le cadre du challenge auteurs de mon forum « L'âme du Livre », je prends toujours autant de plaisir à lire les aventures de Taylor et Turtle, et oui j'ai lu le 2ème tome avant le 1er. Pas grave, je comprends mieux les évènements de « Les cochons au paradis ». On y découvre la rencontre de Taylor avec Turtle, et l'éclosion et l'éveil de la petite qui a subi bien de maltraitances. On y trouve aussi des personnalités très attachantes comme Mattie, Lou-Anne, et les deux vieilles dames, des sans-papiers Esteban et Esperanza et tous leurs lots de malheurs, et dont Taylor devient l'amie.

C'est vraiment une très belle écriture, qui fait du bien, sincère, qui apporte des valeurs, un sens.J'ai vraiment éprouvé beaucoup de plaisir à lire ce 2ème livre de Barbara Kingsolver.

mardi 22 avril 2014

Drôle de tandem de Lee Nichols



Biographie de l'auteur

Née à Santa Barbara, cette jeune maman a élu domicile dans le Maine, où se situent la plupart de ses intrigues. Spécialiste des comédies romantiques, qu'elle agrémente volontiers d'un petit grain de folie, elle nous offre, avec Drôle de tandem, son quatrième roman pour Red Press Ink.


Quatrième de couverture :

Je dois vous avouer quelque chose : depuis mon accident de voiture, j'évite les engins à moteur comme la peste. C'est devenu une vraie phobie. Et un sacré handicap quand, comme moi, on mène des enquêtes pour le FBI ! Du coup, j'ai eu droit à plusieurs chauffeurs - tous incompétents. Résultat : plus de chauffeur, plus d'enquêtes. Mais quand un riche homme d'affaires a exigé le meilleur spécialiste pour comprendre ce qui était arrivé à sa fille chérie, retrouvée morte sur une plage du Maine, c'est à moi qu'on a fait appel. J'ai accepté... mais il me fallait un chauffeur, et vite ! C'est là qu'une idée folle m'a traversé l'esprit : pourquoi ne pas recruter Aaron White, un ami de la victime... et le dernier à l'avoir vue vivante ? Un type intrigant, trop charmeur pour être honnête. Mais assez malin pour m'aider - et se disculper par la même occasion. Me voilà donc embarquée avec lui, sans trop savoir où me mènera ce drôle de tandem !

Mon avis :

Livre choisi pour un challenge ABC, donc pour la lettre N de Nicholls, je l'ai pris au hasard d'un rayon de ma médiathèque.

Le début a été difficile, l'action se situant dans le domaine de la délinquance routière, et l'étude scientifique du pourquoi, du comment de l'accident.

Puis, l'intrigue se mettant en route, avec une histoire policière à la clé, ainsi qu'une histoire d'amour, je me suis laissée prendre au jeu, et je dois dire qu'il y a comme un grain de folie dans ce livre, qui m'a beaucoup plu. Le style et l'écriture sont très agréables, la phobie post-traumatique de notre héroïne, qui a été victime d'un très grave accident, est très bien décrite.

Chouette livre que j'ai pris un grand plaisir à lire.

mardi 15 avril 2014

Le livre des âmes de Glenn Cooper





Quatrième de couverture :


1947 : De mystérieux manuscrits sont retrouvés dans les ruines d'une abbaye de l'île de Wight. Winston Churchill demande au président Truman de les prendre en charge. Celui-ci fait construire dans le désert du Nevada une base top secrète destinée à les abriter et à les étudier. Son nom : Area 51.

2010 : Un manuscrit relié faisant partie de la même série fait surface à Londres, lors d'une vente aux enchères. Le club 2027, une association constituée d'anciens membres d'Area 51, engage Will Piper, ancien profiler du FBI, pour en percer les secrets. Celui-ci découvre, dissimulé dans l'ouvrage, un poème, écrit en 1581 par un de ses anciens propriétaires, William Shakespeare. Plus qu'un poème, c'est une véritable carte cryptée, relative au mystère des manuscrits. La résolution des énigmes qu'elle renferme nous transporte autour de l'année 1530, à Paris, où deux hommes commencent à faire parler d'eux, Jean Calvin et Michel de Nostradamus.

Nous retrouvons ici toute l'intensité et le sens incroyable de l'intrigue qui ont fait le succès du Livre des morts. Jeu érudit autant que thriller palpitant, Le Livre des âmes, traduit dans plus de 25 pays, a été salué par une critique unanime.

Biographie de l'auteur :


Diplômé en archéologie d’Harvard, Glenn Cooper est chercheur en biotechnologies. Le livre des morts est son premier roman. Il a été vendu dans le monde à plus d’un million d’exemplaires et traduit en plus de 25 langues. Il vit dans le Massachusetts.

Mon avis :

1er tome (Le livre des morts ) :





Après la seconde guerre mondiale, une mystérieuse et gigantesque bibliothèque est découverte, sur l'ile de Wight, dans les ruines d'un monastère du Moyen-Âge. Suite à un accord Truman-Churchill, elle est transférée en grand secret au Nevada dans la célèbre zone 51. Comment l'humanité pourrait-elle survivre au présent, en découvrant son propre futur avec l'effroyable précision cachée dans ces millions de pages ?

2ème tome (Le livre des âmes) :

Will Piper est relancé par Spencer , un ancien de la CIA, qui a gardé les manuscrits confiés aux américains depuis 1947, pour acheter, puis comprendre le dernier manuscrit de la bibliothèque secrète qui réapparaît par hasard au cours d' une vente aux enchères à Londres.
Will va se plonger dans la campagne anglaise et dans une recherche historique et dans celle d' un rébus poétique pour mieux comprendre ce que recèle ce tome et savoir s' il y a une raison pour que les livres s' arrêtent en 2027.

Le 2ème tome se lit facilement, et nous entraîne dans une aventure ésotérico-thriller avec rébus poétique de Shakespeare à l'appui.


J'ai bien aimé, car l'écriture de Glenn Cooper est très agréable. L'histoire en elle-même est pas mal ficelée, avec une grande part de fiction, sur les choix de Calvin et Nostradamus dans leur devenir. C'est un livre à prendre comme une bonne lecture distractive et non pas avec des certitudes historiques. Il est bon de se détendre de temps en temps sans trop se poser trop de questions sur la véracité ou non des faits....

lundi 7 avril 2014

Certaines n'avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka



Quatrième de couverture :

Japon, 1919. Un bateau quitte l’Empire du Levant avec à son bord plusieurs dizaines de jeunes femmes promises à des Japonais travaillant aux États-Unis, toutes mariées par procuration. À la façon d’un chœur antique, leurs voix s'élèvent et racontent leurs misérables vies d’exilées... leur nuit de noces, souvent brutale, leurs rudes journées de travail dans les champs, leurs combats pour apprivoiser une langue inconnue, l’humiliation des Blancs, le rejet par leur progéniture de leur patrimoine et de leur histoire... Une véritable clameur jusqu’au silence de la guerre. Et l'oubli.
Prix Femina étranger 2012


Biographie de l'auteur :

Julie Otsuka est née en 1962 en Californie. Diplômée en art, elle abandonne une carrière de peintre (elle a étudié cette discipline à l'université de Yale) pour l'écriture. Elle publie son premier roman en 2002, Quand l'empereur était un dieu (Phébus, 2004 ; 10/18, 2008) largement inspiré de la vie de ses grands-parents. Son deuxième roman « Certaines n'avaient jamais vu la mer »(Phébus, 2012) a été considéré aux États-Unis, dès sa sortie, comme un chef-d’œuvre.


Mon avis :


Ce qui frappe du début, c'est le style. L'utilisation du "nous" et l'usage de la répétition à l'ouverture des paragraphes et parfois à chaque début de phrases créé un rythme bien particulier à l'histoire. Celle de centaines de jeunes japonaises qui ont immigré vers les Etats-Unis, au début du XXe siècle, à la rencontre d'époux inconnus d'elles, jusqu'à Pearl Harbour et ses conséquences, la suspicion et enfin l'envoi en "centres d'accueil".

Entre temps, l'auteure nous raconte leur quotidien, celui de leur famille et puis de leurs enfants. Elle nous raconte leur incompréhension, lorsqu'après Pearl Harbour elles se retrouvent exilées de tout ce qu'elles se sont forgées avec leur famille. C'est un livre qui m'a énormément touché, malgré les énumérations incessantes et impersonnelles de par la nature du style. Ce doit être là l'effet voulu par Julie Otsuka.

samedi 5 avril 2014

"Au coeur du Yamato" - Mitsuba, Zakuro, Tonbo, Tsukushi et Yamabuki de Aki Shimazaki




Biographie : 

Aki Shimazaki a d'abord travaillé au Japon pendant cinq ans comme enseignante d'une école maternelle et a également donné des leçons de grammaire anglaise dans une école du soir. En 1981, elle émigre au Canada où elle passe ses cinq premières années à Vancouver, en travaillant pour une société d'informatique. Après cela, elle part vivre pendant cinq ans à Toronto. À partir de 1991, elle s'installe à Montréal où, en plus de son activité littéraire, elle enseigne le japonais. Ce n'est qu'en 1995, à l'âge de 40 ans, qu'elle commence à apprendre le français par elle-même ainsi que dans ​une école de langue.
Elle est l’auteur d’une pentalogie intitulée Le Poids des secrets, intégralement publiée par Leméac / Actes Sud, qui comprend Tsubaki, Hamaguri, Tsubame, Wasurenagusa et Hotaru. 

Après Mitsuba, Zakuro, Tonbo, Tsukushi, Yamabuka est le cinquième volet de son second cycle romanesque "Au cœur du Yamato".

Résumés :

1 -  Mitsuba (3 feuilles) :


Quand la compagnie d'import-export Goshima de Tokyo se propose d'affecter Takashi Aoki à sa succursale de Paris, ce jeune employé prometteur se trouve à un point tournant de sa vie puisqu'il vient de rencontrer enfin la femme avec qui il souhaite fonder une famille, Yûko Tanase. Mais il sait aussi que les lois silencieuses et impitoyables de sa société, à l'intransigeance impériale, peuvent écraser d'un doigt les relations humaines des êtres qui ne font pas partie des puissants. Qu'adviendra-t-il alors de la promesse des amoureux, faite au café Mitsuba ? .

2 – ZAKURO (Grenadier): 
                             



La dernière fois que Tsuyoshi Toda a vu son père, c'était en 1942, quand ce dernier partait travailler en Mandchourie, d'où il a été déporté en Sibérie après la fin de la guerre. Vingt-cinq ans plus tard, alors que sa mère sombre peu à peu dans les errances de l’Alzheimer tout en conservant l'espoir de revoir un jour son mari, Tsuyoshi apprend que son père, porté disparu, est vivant au Japon. Lorsque le père accepte de rencontrer son fils, seul, il lui remet une lettre dans laquelle il explique les raisons de sa disparition: ce qui s'est passé sur le bateau qui le ramenait au Japon a brisé net le cours de sa vie. D'une logique dramatique imparable, ce roman explore le destin d'êtres que l'Histoire a broyé dans les replis de ses silences honteux.

3 – TONBO (Libellule) :
                                 


Nobu a fondé en 1981 un juku, établissement de cours privés spécialisé dans la préparation des examens. Six ans plus tard, avec la visite inattendue d’un homme qui réveille le souvenir du suicide de son père, il apprend une tout autre histoire que celle qui a assombri sa jeunesse. Professeur respecté, injustement accusé d’avoir provoqué la mort d’un élève rebelle, le père de Nobu avait vu son destin littéralement pris dans les mailles inextricables d’une rivalité d’étudiants. Mais le drame d’alors prend aujourd’hui une tournure imprévue.

4 – TSUKUSHI : (tiges à sporanges de prêle)
                                 
                                 
Lors de la fête qui Souligne le treizième anniversaire de sa fille Mitsuba, Yûko découvre une boîte d'allumettes décorée d'une image de tsukushi. Cette figure symbolique, qu'elle trouve "artistique et érotique", sera le déclencheur d'une série de révélations qui pourraient compromettre l'existence de Yûko et la sérénité de son sentiment familial. Est-il possible que. derrière le rideau de son mariage, "l'apparence d'être un couple importe plus que l'amour" ? Trahisons, doubles vies enfouies dans un silence impénétrable risquent bientôt de bouleverser sa vision du bonheur et le cours de sa vie.

5 – YAMABUKI :
                                

Cela fait maintenant cinquante-six ans que Aïko Toda a connu le coup de foudre pour celui qu'elle acceptait d'épouser dès leur premier rendez-vous. Aux côtés de cet homme, un cadre dévoué de l'importante compagnie Goshima, elle a été aux premières lignes de la reconstruction économique de son pays dévasté par la guerre. Toujours aussi amoureux, tous deux profitent aujourd'hui de leur retraite. Au fil des jours de pluie et des promenades, Aïko songe à ce demi-siècle passé auprès de Tsuyoshi Toda, son samouraï ; un bonheur dont elle prend la mesure alors que remontent aussi à sa mémoire les années qui ont précédé leur rencontre, celles d'un premier mariage raté. Au plus près de l'intimité de ses personnages, Aki Shimazaki clôt avec cette histoire le cycle romanesque « Au cœur du Yamato »

Mon avis : 

Après avoir lu « Le poids des secrets », je démarre le nouveau cycle de Aki Shimazaki « Au cœur du Yamato » avec Mitsuba. Que dire, qu'à nouveau j'ai adoré, l'auteure décrit ses personnages avec vie, elle nous entraîne au cœur de leur vie, de leur histoire et de leurs émotions tout en mêlant tout cela au milieu japonais de l'entreprise.

Chaque titre de la série composée de Mitsuba, Zakuro, Tonbo, Tsukushi et Yamabuki peut se lire indépendamment, mais ensemble ils éclairent dans toute leur complexité des secrets familiaux imbriqués dans la cruelle réalité du monde professionnel et de l’Histoire japonaise.

C'est un moment de pur bonheur, vite passé car lu très rapidement, j'ai enchaîné avec autant de plaisir les cinq nouvelles avec un petit moins pour Tsukushi.

J'aime beaucoup l'écriture simple, épurée de Aki Shimazaki dont la sobriété de la langue me va droit au cœur, elle sait faire passer avec délicatesse et force les sentiments et les émotions, Yamabuki est un roman bouleversant qui m'a donné les larmes aux yeux. C'est vous dire, c'est rare.....









Le disparu du Perséphone de Margaret Yorke


Quatrième de couverture

Un séjour en Crète doit permettre au professeur Grant d'accomplir son rêve de vacancier. Hélas, dès son premier plongeon dans les eaux transparentes, il aperçoit le corps inanimé de Lomax, un collègue d'Oxford. C'en est fini de ses paisibles vacances. Des fouilles archéologiques à l'histoire récente de la Grèce, Patrick Grant aura bien du mal à dénouer le fil d'Ariane...

Biographie de l'auteur :

Écrivaine Britannique née dans le Surray le 30 janvier 1924, elle a vécu jusqu'en 1937 à Dublin.
Au cours de la Seconde guerre mondiale, elle a servi de chauffeur au Woman's Royal Naval Service. Elle devient ensuite la première femme à travailler dans une bibliothèque de Christchurch à Oxford. Elle est ensuite libraire à Londres et mène une campagne pour le droit au prêt public.
Ses livres sont publiés depuis 1957 et elle s'est tournée en 1970 vers le roman policier avec « Dead in the Morning » où apparaît son héros récurrent le professeur Patrick Grant.
Elle décrit ses personnages avec beaucoup de sensibilité et d'intensité et réussit à mettre la tension au bon moment et surtout elle décrit soigneusement les rouages et les motivations de ses personnages
Elle est décédée le 17 novembre 2012 à Long Crendon dans le Buckinghamshire.

Mon avis :

Roman policier agréable à lire, l'écriture est très aérée, les pensées, les motivations des personnages y sont bien décrites. Ce n'est pas un policier trépidant et sanglant, c'est une petite enquête sur fond de voyage en Grèce, le prétexte est d'ailleurs excellent pour connaître ce pays dans les années 1990.
Notre personnage est une sorte de policier en herbe, plutôt un universitaire qui mène pour lui des petites enquêtes quand elles s'approchent de lui....^-^
J'ai bien aimé, sans plus, mais j'ai passé un moment tranquille en sa compagnie.