dimanche 25 mai 2014

Le dernier crime d'Agatha Christie de Christopher Carter



Quatrième de couverture :

Une enquête égyptienne du fameux criminologue et châtelain écossais Lord Percival Kilvanock. Cette fois, c'est un de ses propres amis qu'on retrouve assassiné... dans la chambre même qu'aurait occupée l'illustre romancière Agatha Christie, à l'hôtel Old Cataract d'Assouan. On croit avoir déjà arrêté le coupable, un Nubien nommé Abou, mais Lord Percival, flanqué du super-intendant de Scotland Yard Angus Dodson, est persuadé qu'on se trompe. Selon lui, il faut plutôt chercher du côté des collègues de son ami défunt, des égyptologues dont la bonne réputation n'est peut-être pas si justifiée. Comme dans les sépultures anciennes, il va falloir gratter quelques strates pour faire apparaître la vérité...

Mon avis :

Un petit polar sans prétention, qui ne parle d'Agatha Christie que de part le lieu où se déroule le crime. L'histoire se lit facilement, une enquête parmi tant d'autres, mais qui ne pas tenue en haleine. Je dirais que j'ai aimé sans plus, les personnages sont très manichéens, et l'histoire prévisible. 


Finalement à lire, sans trop se fatiguer le cerveau.

Note : Christopher Carter est le pseudonyme utilisé par Christian Jacq pour signer ses romans policiers.


Demain est un autre jour de Lori Nielson Spielman

             
     
                    

Quatrième de couverture :

À la mort de sa mère, Brett Bohlinger pense qu'elle va hériter de l'empire de cosmétique familial.
Mais, à sa grande surprise, elle ne reçoit qu un vieux papier jauni et chiffonné : la liste des choses qu elle voulait vivre, rédigée lorsqu'elle avait 14 ans. Pour toucher sa part d héritage, elle aura un an pour réaliser tous les objectifs de cette life list... Mais la Brett d'aujourd'hui n a plus rien à voir avec la jeune fille de l'époque, et ses rêves d adultes sont bien différents.
Enseigner ? Elle n a aucune envie d'abandonner son salaire confortable pour batailler avec des enfants rebelles. Un bébé ? Cela fait longtemps qu elle y a renoncé, et de toute façon Andrew, son petit ami avocat, n en veut pas. Entamer une vraie relation avec un père trop distant ? Les circonstances ne s'y prêtent guère. Tomber amoureuse ? C'est déjà fait, grâce à Andrew, à moins que...

Menée tambour battant, cette comédie romantique sur les rêves de jeunesse, les illusions perdues et la possibilité de refaire sa vie, se lit d une traite. Publié en avant première en France, le premier roman de Lori Nelson Spielman, dont les droits d adaptation cinématographique ont été achetés par la Fox, sera bientôt traduit dans plus de 25 langues.

Mon avis :

Ce livre m'a beaucoup plu, agréable, se lisant d'une (presque) traite, cette remise en question de ce que l'on aurait voulu et que l'on est pas devenu, l'histoire est sans chichi, pleines de sentiments, bons et moins bons. Je peux dire que j'ai été « presque » très satisfaite car j'ai été un peu déçue par la fin, qui a été trop rapide à mon goût. Finalement ce qui m'a le plus plut, c'est le déroulement de l'histoire en elle-même, le comment de l'aboutissement de cette personnalité en sommeil.

Une très bonne note, pour une bonne lecture commune. 



vendredi 9 mai 2014

La dame aux camélias d'Alexandre Dumas Fils




Quatrième de couverture :


Alexandre Dumas fils a vécu le drame de La Dame aux camélias. L'immortelle Marguerite Gautier s'appelait Alphonsine Plessis. Elle avait été fille de ferme et passait pour une femme du monde. Elle fut la plus opulente courtisane de son temps, follement dépensière et s'étourdissant de champagne et de luxe avant de mourir épuisée de phtisie à 23 ans. En transposant ses souvenirs, Dumas crée une héroïne spirituelle et désintéressée que son amant, Armand Duval, essaie de relever de sa vie de pécheresse. Au cimetière Montmartre, elle repose dans une tombe ornée d'une couronne de camélias blancs scellés dans le marbre. L'art et l'amour dépassent les existences terrestres.


Biographie de l'auteur :



Fils naturel de l'écrivain Alexandre Dumas, Alexandre Dumas fils est né à Paris 1824. Il a surtout écrit pour le théâtre, mettant en scène les préoccupations sociales de son époque. On lui doit notamment La Dame aux camélias (1852), Le Fils naturel (1858), ou encore Monsieur Alphonse (1874). Soucieux du droit des femmes et des enfants, il s'est particulièrement investi dans les questions qui touchent à la séduction, au divorce et à l'adultère. Il est décédé en 1895 à Marly-le-Roi.


Mon avis :


Je viens de terminer "La dame aux camélias" et je l'ai trouvé excellent.
L'écriture est très agréable, pas trop de descriptions, les sentiments des personnages sont bien analysés, et quelle merveilleuse histoire d'amour. J'ai préféré cette lecture à Manon Lescaut (Le siècle n'est pas le même, aussi....). Et coïncidence, le livre qu'offre Armand Duval à Marguerite Gautier est : Manon Lescaut.
C'est une belle découverte, j'ai beaucoup apprécié


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jeudi 8 mai 2014

Juste avant le bonheur de Agnès Ledig





Biographie de l'auteur

Sage-femme dans la région de Strasbourg, Agnès Ledig, 40 ans, découvre son don pour l'écriture en tenant son journal pendant la maladie de son fils, atteint de leucémie. En 2011, elle publie un premier roman, Marie d'en haut, aux Nouveaux Auteurs, repris par Pocket.

Résumé :

Julie, 20 ans, qui élève seule son fils Lulu est caissière dans un supermarché. Elle attire l'attention d'un client, quinquagénaire aisé à nouveau célibataire. Généreux et désintéressé, Paul invite Julie à passer quelques jours dans sa belle villa de bord de mer en Bretagne. Ils y retrouvent Jérôme, le fils de Paul, qui se remet mal du suicide de sa jeune femme. Gaieté et optimisme reviennent grâce à l'attachante présence du petit Lulu. Mais au retour, un nouveau drame survient. Une chaîne de soutien, d'affection et de tendresse se forme autour de Julie. Avec elle, à travers elle, des êtres désemparés tentent de réapprendre à vivre et de saisir une deuxième chance. La force des épreuves surmontées, l'espoir d'un nouvel amour, ainsi qu'une bonne dose d'intelligence et d'humour peuvent réussir ce miracle. Un conte de fées moderne. L'émotion partagée avec des personnages profondément attachants et les dialogues d'une rare vivacité donnent un livre bourré de grâce, d optimisme et d énergie, qui réconcilie avec la vie !

Mon avis :

Roman qui a été facile à lire, mais qu'est ce qu'il remue comme émotions . On y trouve aussi de la compassion, de la tendresse, de l'amour et aussi du désespoir, de la colère et enfin le renouveau après la tempête.

L'auteure a vraiment une très belle écriture et je ne l'ai pas lâché une fois commencé. Je me suis laissée emporter par l'histoire de tous ces personnages.

C'est vraiment un très beau livre, qui ne peut que toucher.
Je l'ai trouvé excellent.

Les chasseurs d'écume de François Debois et Serge Fino (BD)

Une grande saga bretonne à la dimension héroïque, politique et romanesque

Résumés :


Tome 1 : 1901, premières sardines



Juin 1960, dans un train entre Quimper et Paris. Jos Gloaguen, la soixantaine chenue, va représenter les intérêts des pêcheurs de Bretagne Sud au comité interministériel de la sardine. Un voisin de wagon intrigué l'interroge : il s'est toujours demandé comment un si petit poisson peut susciter autant d'émois... Comment en 1924 les grèves des Pen Sardines, ces travailleuses des conserveries, ont pu avoir un tel retentissement national ! Jos Gloaguen sait bien lui, que la sardine est le blé de l’océan, et autant une affaire de passion que de survie…Alors il remonte dans ses souvenirs, pour raconter comment il a embarqué pour la première fois en 1901, âgé de 12 ans. Comment il est tombé amoureux de la mer à peu près en même temps que de Denise Guilcher, fille d'une famille ennemie. Comme leur existence était difficile, entre l'âpreté des sorties en mer, les caprices de la sardine et l'exploitation par les patrons des conserveries...

François Debois adapte le roman de Jean-Claude Boulard (maire du Mans) . L’épopée de la sardine, un siècle d'histoires de pêches, et nous raconte comment ces familles de pêcheurs à la vie rude ont acquis, sur plusieurs générations et sur tout le XXe siècle, une dimension héroïque, politique et romanesque. Serge Finot donne crédit et vie à ces Bretons de la mer, inscrivant dès le premier tome Les Chasseurs d'écume dans la lignée des grands feuilletons historiques et familiaux, comme Les Maîtres de l'orge.

Tome 2 : 1909 – Les maîtresses du quai





1909 -Douarnenez. Suite à la disparition de son père en mer, Jos Gloaguen apprend le métier de pêcheur de sardines avec son oncle Guillaume, et entretient secrètement une relation avec Denise Guicher. Lorsque celle-ci se voit condamnée à épouser un autre homme, Jos est prêt à braver tous les dangers pour la récupérer. Mais sera-t-il suffisamment fort pour dompter les maîtresse du quai, ces femmes avares (Les commises) qui lui achètent sa pêche au prix le plus bas ? Son destin dépendra de la sardine, ce petit poisson qui fera sa fortune ...ou causera sa perte.

Tome 3 - 1913 - Le patron de pêche 


1913. Jos Gloaguen a mûri, son oncle Guillaume le nomme capitaine de L Ami-du-Travail. Du fait de ce nouveau statut, les femmes commencent à lui tourner autour et l'une d entre elle, Anna Coëdic, parvient rapidement à lui faire oublier Denise, son amour de jeunesse promise à un autre. Mais ce bonheur sera de courte durée : la guerre est déclarée et Jos est enrôlé à Brest sur le cuirassé le Danton. À bord, il découvre un monde totalement différent de celui de L Ami-du-Travail. Un monde de vaines routines, où le seul objectif est de faire flotter un bateau et de le maintenir en état de propreté.
Dans ce troisième tome, François Debois montre une autre facette de l héroïsme ordinaire de ces pêcheurs à la vie rude en s'intéressant à l'une des périodes noires de l'Histoire : la Première Guerre mondiale.

Mon avis :

Comme à mon habitude, j'aime bien fouiner dans les bandes-dessinées régionales, et j'y trouve souvent mon bonheur. Ici c'est le cas, ce sont des histoires dont j'ai souvent entendues parlées dans mon enfance, et de les lire en bandes-dessinées est un grand bonheur. Tout est réuni, l'Histoire, le langage, les costumes, les caractères, la mentalité, tout est bien retranscrit et me ramène aussi à mon amour de la mer. De plus en lisant le 3ème tome, je me suis rendu compte que Jos, avait suivi le même chemin que mon grand-père maternel : mousse à 12 ans et embarqué sur les mêmes cuirassés pendant la 1ère guerre mondiale. Drôle de coïncidence....