dimanche 14 décembre 2014

Sauver Noël de Romain Sardou






Résumé :

Pour sauver Noël, une gouvernante de choc et un petit garçon avisé vont faire alliance contre le Mal...

1854, à Londres. Gloria Pickwick, femme au tempérament énergique, aussi ronde que rousse, est une perle rare : gouvernante, cuisinière, préceptrice des enfants, elle tient la vaste maison de Lord Balmour d'une poigne affectueuse.
Aussi regarde-t-elle d'un oeil suspicieux leur nouveau voisin, l'étrange baron Ahriman. Mille rumeurs courent le quartier. Qui est ce baron ? Il refuse toutes les invitations, ses volets restent clos... Parfois une diligence menée par six chevaux noirs conduit des gens chez lui, des gens qu'on ne revoit jamais !
Arrive le 24 décembre. Tous les enfants, des fils de lord aux filles de lingères, se couchent en rêvant au lendemain. Mais le Père Noël ne vient pas. Aucun cadeau au pied des sapins illuminés. Une vague de tristesse submerge Londres. Une maison, et une seule, fait la fête ce jour-là, avec un tapage insolent. Les voisins étranges.
C'en est trop pour Gloria, qui prend l'affaire en main. Et Harold, un petit garçon futé, s'engage avec elle dans l'aventure, amenant des renforts insolites : des lutins, une fée, des oies douées de paroles et bien d'autres encore.
L'objectif de cette drôle de troupe : sauver Noël ! Si c'est encore possible...

Après quatre romans qui ont conquis le grand public, Romain Sardou nous livre ici un conte joyeux et mystérieux qui réveille en nous les plus belles émotions de l'enfance.

Mon avis :

A travers ce livre, c'est pour moi une découverte de l'écriture de Romain Sardou, on sent en effet, qu'il a écrit d'autres livres sur le Moyen-âge, dans l'emploi de certains de ses mots et tournures de phrases.

Petit conte de Noël, mâtiné effectivement de références de fées, de lutins, de sorcières, d'oies volantes, du bien, du mal. La présence du diable m'a dérangé un peu, j'aurais préféré un gros méchant plutôt que ce personnage qui a un côté plutôt très effrayant pour de jeunes enfants.

On a l'impression que l'auteur regroupe tous les styles contemporains de littérature fantastiques, fantasy, et même l'emploi d'ailes volantes à la Léonard de Vinci. Il y a aussi ce sentiment de lire du Dickens (toutes proportions gardées, bien sûr) avec l'approche des chapitres et le nom de Mme Pickwik, femme à poigne mais si attachante et dévouée dans ce qu'elle entreprend.

Sous le ton humoristique, l'histoire a un caractère plutôt tragique. Mais ce qui le démarque, c'est que en marge de la vraie fin, on a une fin alternative.

J'ai trouvé cette lecture fort sympathique et distrayante pour notre avant Noël.