samedi 22 mars 2014

La voleuse de livre de Markus Zusak




L'enfance d'une fillette racontée par La Mort.
La fillette analphabète au début du livre découvre les mots, les aime, les lit avec une telle avidité qu'elle devient La voleuse de livres, mais par amour des mots.
Sa vie au sein d'une famille adoptive qui lui apporte à la fois l'affection et l'amour des mots. Un monde rude mais affectueux. Son ami Rudy qui l'a suit partout et pour qui elle a une grande affection. La femme du Maire qui comprend sa soif d'apprendre et lui permet à sa façon de l'étancher.
Et tout cela sur fond de Seconde guerre mondiale, mais du côté allemand. La souffrance était partout, même chez eux. Ou on y découvre aussi une résistance discrète mais efficace.
Liesel apprend que les mots ont le pouvoir de faire le bien mais aussi le mal.
Tout dépend de la personne qui les utilise, les mots sont des notes de musique qui mal employées vont ravager le monde ou le sauver.
Finalement dans tout cette histoire, c'est la Mort qui a le beau rôle. Elle fait son travail et avec application comme elle le dit. Ce sont les hommes qui forment leur propre malheur et qui lui donnent autant de travail.
Une réflexion de la Mort m'a bien interpellée :
Mon but n'est pas de créer un suspense. Le mystère m'ennuie. Il m'assomme. Je sais ce qui se passe et du coup vous aussi. Non ce qui m'agace, me trouble, m'intéresse, et me stupéfie, ce sont les intrigues qui nous y conduisent".
C'est tous petits riens qui nous mènent à d’inéluctable, c'est ça qui fait la force de ce livre. Car on se doute bien que la fin n'aura rien de bien agréable.


Un coup de cœur et un bien agréable moment de lecture. 

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