L'enfance
d'une fillette racontée par La Mort.
La
fillette analphabète au début du livre découvre les mots, les
aime, les lit avec une telle avidité qu'elle devient La voleuse de
livres, mais par amour des mots.
Sa
vie au sein d'une famille adoptive qui lui apporte à la fois
l'affection et l'amour des mots. Un monde rude mais affectueux. Son
ami Rudy qui l'a suit partout et pour qui elle a une grande
affection. La femme du Maire qui comprend sa soif d'apprendre et lui
permet à sa façon de l'étancher.
Et
tout cela sur fond de Seconde guerre mondiale, mais du côté
allemand. La souffrance était partout, même chez eux. Ou on y
découvre aussi une résistance discrète mais efficace.
Liesel
apprend que les mots ont le pouvoir de faire le bien mais aussi le
mal.
Tout
dépend de la personne qui les utilise, les mots sont des notes de
musique qui mal employées vont ravager le monde ou le sauver.
Finalement
dans tout cette histoire, c'est la Mort qui a le beau rôle. Elle
fait son travail et avec application comme elle le dit. Ce sont les
hommes qui forment leur propre malheur et qui lui donnent autant de
travail.
Une
réflexion de la Mort m'a bien interpellée :
Mon
but n'est pas de créer un suspense. Le mystère m'ennuie. Il
m'assomme. Je sais ce qui se passe et du coup vous aussi. Non ce qui
m'agace, me trouble, m'intéresse, et me stupéfie, ce sont les
intrigues qui nous y conduisent".
C'est
tous petits riens qui nous mènent à d’inéluctable, c'est ça qui
fait la force de ce livre. Car on se doute bien que la fin n'aura
rien de bien agréable.
Un
coup de cœur et un bien agréable moment de lecture.
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