Résumé :
La trilogie de Wielstadt de Pierre Pevel, reprise en intégrale d’un de ses anciens cycles, publié entre 2001 et 2004, en trois volumes (normal pour une trilogie) : Les ombres de Wielstadt, Les masques de Wielstadt et enfin Le chevalier de Wielstadt.
Il y a définitivement un petit parfum de fantasy historique dans cette série qui se déroule à Wielstadt, une ville imaginaire du Saint Empire, installée à l’embouchure du Rhin, qui a la particularité d’être protégée par le dernier dragon d’Europe, ce qui empêche qui que ce soit de s’en emparer.
Ce n’est d’ailleurs pas la seule créature merveilleuse qu’on croise, puisque tout le bestiaire merveilleux s’y épanouit, entre autres nains, faunes et fées. Ainsi que quelques créatures plus liées à l’obscurité : fantômes, démons, goules et autres morts-vivants, parce que tout n’est pas rose dans cette charmante ville en 1620, bien au contraire.
Sans quoi le Chevalier Kantz mènerait une vie bien ennuyeuse, ce qui serait dommage puisqu’il s’agit de notre héros ! Mystérieux, renfermé sur lui-même, érudit et fin connaisseur des arts occultes (qu’il combat à sa manière, parfois seul, parfois en aidant aussi bien le Guet de la ville que les Templiers), le voilà confronté à une série de meurtres sanglants que rien ne relie… à priori.
Comme dans toute bonne enquête qui se respecte, en dire plus serait criminel, je m’arrêterais donc là pour le résumé. On retrouve un schéma assez similaire, avec quota d’enquêtes et de scènes plus « d’action » sur les tomes suivants, avec quelques variations, surtout sur le Chevalier de Wielstadt, de loin le plus sombre des trois.
Mon avis :
Je lis actuellement l'intégrale en Pocket de cette trilogie (l'édition est de 2011). Donc super j'ai les trois tomes en un. J'ai donc déjà lu le premier tome, et presque terminé le deuxième. Je suis vraiment conquise par l'écriture de Pevel, je ne connaissais pas cette auteur. Il a une écriture fluide, un vocabulaire très châtié de l'époque : un peu à l'Alexandre Dumas (ce qui me plait bien, j'aime les vieilles tournures de langage). Il se lit avec plaisir.
Le livre a un côté cape et d'épées mêlé de fantastique et de sciences occultes. Le mélange est super. Le chevalier Kantz a tout du héros mystérieux, charismatique, sûr de la mission à accomplir (combattre le mal et les forces obscures).
Les personnages proches qui l'entourent (La petite fée Chandelle, Heide sa gouvernante, Stéphan son commis, ainsi que tous ces amis, apportent une touche de fantaisie et de bien-être au chevalier et en même temps allègent l'atmosphère qui est quand même parfois très noire.
Je prends mon temps pour le lire pour faire durer le plaisir.
Je viens de le terminer.
Les trois parties sont très différentes (j'ai préféré la première et la troisième pour l'intérêt de l'histoire) mais la deuxième était importante pour la mise en place de certains personnages utiles à l'intrigue.
La personnalité du Chevalier Kantz, exorciste et tueur de démons, personnage tourmenté et à la fois attachant est plein de charisme.
Le fantastique est là, mais on pourrait quand même se croire dans un bon roman de capes et d'épées comme il en existait avant.
De plus le fait de mêler des évènements historiques réelles et cette quête du chevalier est bien réussi.
Donc pour moi un gros coup de cœur.
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