Une aire d'autoroute qui devient un refuge à la nuit tombée.
Une ligne de métro où l'on fait d'étranges rencontres.
Un restaurant grec dont la patronne se nomme Circé.
Une maison italienne où deux enfants croisent un esprit familier...
Tels sont les décors du quotidien où prennent racine ces dix nouvelles. Dix étapes, et autant de façades rassurantes au premier abord... mais qui s'ouvrent bientôt sur des zones plus troubles.
Car les lieux les plus familiers dissimulent souvent des failles, écho de ces fêlures que l'on porte en soi.
Il suffit de si peu, parfois, pour que tout bascule...
Biographie de l'auteur :
A vingt-sept ans à peine, Mélanie Fazi est l'une des voix à parler le plus haut et clair dans le paysage Fantastique francophone. Avec, dès ses premiers pas, une cadence et une identité marquée, elle a imposé un style protéiforme qui ne cesse de surprendre le lecteur par sa véracité. Prix Merlin 2002, auteure d'un roman de Fantastique en 2003, elle nous livre ici son premier recueil de nouvelles.
Prix obtenus :
Grand prix de l'Imaginaire, nouvelle/Short story 2015
Matilda : Merlin Nouvelle/Short Story 2002
Sur les dix nouvelles lues, je dirais que mes préférences vont à "Nous reprendre à la route" comme un message d'espoir, à "Mémoires des herbes aromatiques" pour le côté comédie et vengeresque. "Matilda" et "Rêves de cendres" m'ont mis très mal à l'aise, on y sent du mal être et une recherche de soi qui portent à des situations extrêmes.
Petit théâtre de rame, incursion dans le métro, se présente un peu comme une petite pièce de théâtre : différents tableaux avec une succession de personnages autour d'une seule apparition qui est le héros principal de cette nouvelle. Très originale dans sa forme et aussi dans son fond : le regard de l'autre.
Le passeur de pluie est très sensible, très accrocheur avec un brin de nostalgie lorsqu'une maison de famille se doit être vendue… les enfants sont adorables dans leur recherche de l'esprit de la maison . On a l'impression de sentir vivre cette maison.
J'ai moins aimé « Le passeur », peut-être un peu trop de sensibilité de ma part vis à vis d'un psychopathe plein de remords mais qui est près à recommencer ses actes pour retrouver ses sensations.
Quand à la dernière nouvelle, je dirais que les héros m'ont fait penser à des vampires , ils aspirent tout ce qui fait l'essence même de l'homme : son passé, ses expériences, son âme.
Je découvre l'écriture de Mélanie Fazi et je peux dire que j'adore, c'est plein de sentiments, d'émotions, de sensibilité qui viennent toucher en nous les points sensibles qui nous font réagir à telle ou telle nouvelle. Elle nous fait partager d'autres émotions inconnues aussi bien agréables que dérangeantes. En somme une belle découverte pas forcément sur les thèmes choisis, qui m'ont parfois mise très mal à l'aise, mais sur son écriture très fluide et surtout très poétique en toute occasion.
Le passeur de pluie est très sensible, très accrocheur avec un brin de nostalgie lorsqu'une maison de famille se doit être vendue… les enfants sont adorables dans leur recherche de l'esprit de la maison . On a l'impression de sentir vivre cette maison.
J'ai moins aimé « Le passeur », peut-être un peu trop de sensibilité de ma part vis à vis d'un psychopathe plein de remords mais qui est près à recommencer ses actes pour retrouver ses sensations.
Quand à la dernière nouvelle, je dirais que les héros m'ont fait penser à des vampires , ils aspirent tout ce qui fait l'essence même de l'homme : son passé, ses expériences, son âme.
Je découvre l'écriture de Mélanie Fazi et je peux dire que j'adore, c'est plein de sentiments, d'émotions, de sensibilité qui viennent toucher en nous les points sensibles qui nous font réagir à telle ou telle nouvelle. Elle nous fait partager d'autres émotions inconnues aussi bien agréables que dérangeantes. En somme une belle découverte pas forcément sur les thèmes choisis, qui m'ont parfois mise très mal à l'aise, mais sur son écriture très fluide et surtout très poétique en toute occasion.